Pierre Huyghebaert -
Belgian Litho Stone
Le lundi 12 décembre dernier, l’Institut Géographique National de la Défense recevait la visite d’étudiants et de professeurs de l’école nationale supérieure des arts visuels de La Cambre. Ils y cherchaient un certain nombre de pierres lithographiques que l’on utilisait à l’époque pour imprimer des cartes. Une découverte intéressante mais pas dans un lieu que l’on pourrait imaginer.
Actuellement, l’impression lithographique s’effectue à l’aide de plaques métalliques qui ont remplacé les anciennes pierres devenues obsolètes. Les pierres prennent vraiment beaucoup de place. L’IGN en conserve dans ses archives mais la plupart ont été détruites ou réaffectées. Ainsi, une partie a servi à la construction d’un mur de l’abbaye de la Cambre qui abrite l’IGN. Ce sont précisément ces pierres qui attisaient la curiosité des étudiants.
« L’année prochaine, nous organisons à Londres une exposition qui a trait à l’archéologie et à l’art de l’imprimerie », explique Pierre Huygebaert, professeur à La Cambre. L’école belge des arts visuels se situe sur le même terrain que l’IGN et ces deux organismes sont parfois en contact. « Ainsi nous avons appris qu’il existait un mur fait de pierres lithographiques sur ce terrain. Cela coïncidait parfaitement avec notre projet et nous souhaitions constater si ces pierres étaient encore utilisables. »
Avec un peu plus que leurs mains et quelques pelles, les étudiants ont attaqué le mur au petit matin et avec succès. « Les pierres que nous avons enlevées représentaient deux cartes de garnison ainsi qu’un fragment d’une carte du Congo probablement imprimée dans les années soixante », poursuit Jean-Luc Parmentier, archiviste de l’IGN.
« Nous nettoierons les pierres à l’école », précise Pierre. « Nous tenterons ensuite de les rendre à nouveau imprimables. Il y a de fortes chances que nous perdions de grandes parties de ce que ces pierr
es représentaient mais nous allons toutefois essayer. » Actuellement, l’impression lithographique s’effectue à l’aide de plaques métalliques qui ont remplacé les anciennes pierres devenues obsolètes. Les pierres prennent vraiment beaucoup de place. L’IGN en conserve dans ses archives mais la plupart ont été détruites ou réaffectées. Ainsi, une partie a servi à la construction d’un mur de l’abbaye de la Cambre qui abrite l’IGN. Ce sont précisément ces pierres qui attisaient la curiosité des étudiants.
« L’année prochaine, nous organisons à Londres une exposition qui a trait à l’archéologie et à l’art de l’imprimerie », explique Pierre Huygebaert, professeur à La Cambre. L’école belge des arts visuels se situe sur le même terrain que l’IGN et ces deux organismes sont parfois en contact. « Ainsi nous avons appris qu’il existait un mur fait de pierres lithographiques sur ce terrain. Cela coïncidait parfaitement avec notre projet et nous souhaitions constater si ces pierres étaient encore utilisables. »
Avec un peu plus que leurs mains et quelques pelles, les étudiants ont attaqué le mur au petit matin et avec succès. « Les pierres que nous avons enlevées représentaient deux cartes de garnison ainsi qu’un fragment d’une carte du Congo probablement imprimée dans les années soixante », poursuit Jean-Luc Parmentier, archiviste de l’IGN.
« Nous nettoierons les pierres à l’école », précise Pierre. « Nous tenterons ensuite de les rendre à nouveau imprimables. Il y a de fortes chances que nous perdions de grandes parties de ce que ces pierr